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On signale aussi divers cas d'abortion et d'accouchement preématuré pendant la période qu'a duré V'influenza. La peau a trahi dans F'influenza de la disposition å la transpiration et une grande sensibilité au refroidissement. Affections polymorphes de cet organe, comme dans un grand nombre de maladies infectieuses. TI s'est assez fréquemment produit une éruption érythémateuse ressemblant parfois å celle de la scarlatine ou de la rougeole. Cette irruption s8'est rapprochée parfois de celle de V'urticaire. Dans passablement de cas il s'est produit aux jambes et parfois aux bras une éruption qui se rapprochait plus spécialement de Férytheme noueux; parfois l'enflure des extrémités en combinaison avec de la rougeur a eu le caractere d'une cellulite diffuse; sans rougeur, dans deux cas, elle g'est présentée comme une infiltration oedémateuse, non påteuse, cependant, mais élastique comme dans le myxoedetme. Le pourpre s'est déelaré dans un assez bon nombre de cas. La duréé de la maladie a, il est vrai, été courte dans un grand nombre de cas, de sorte qu'apres 3 å 4 jours å peine de maladie proprement dite, le malade m'a tout au plus eu besoin que de quelques jours encore pour regagner toutes ses forces. Mais dans un nombre relativement considérable de 'cas, la convalescence a été pénible et lente; un état de faiblesse a continué des semaines et des mois pendant lesquels les forces n'ont pas voulu revenir, ni les douleurs rhumatoides disparaitre, le: malade a ressenti le dégoöt et l'impuissance du travail, a souffert d'insomnies, a eu de temps å autre de petits frissons, a été sensible aux refroidissements. Parfois pendant cet état maladif il y a eu empirement avec une nouvelle ficvre et les autres symptömes ordinaires de Vinfluenza, de sorte que I'on ett dit une récidive. Des récidives ordinaires, des infections renouvelées, n'ont cependant pas été constattes, mais les rechutes se sont toujours produites comme des exacerbations de Vinfection originaire, sous les lentes manifestations de laquelle le malade se trouvait toujours. Ces rechutes se sont fréquemment présentées une ou plusieurs fois, et elles ont été en général d'une nature plus grave que I'attaque primitive. Des complications et des maladies conséeuwtives de plusieurs espöces sont survenues et ont ultérieurement prolongé et aggravé la maladie. De ces complieations, celles venant des poumons ont été, comme il a été dit déjå, les plus communes å tous égards et aussi les plus graves. TI y a lieu de faire ressortir spécialement å cet égard Yimportance de Vinfluenza par rapport å la tuberculose; Tl a été constaté avec pleine