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7 ques cas. Nous avons donc ici une série de symptömes indiquant une affection du cerveau et de la moelle épiniöre; mais ou la santé revint, ou dans les cas avec issue léthale, il fut impossible de rien trouver de remarquable dans ces organesg par Pautopsie. Il s'est présenté cependant toute une serie de cas avec symptömes évidents de mé ningite, qui sont parfois, il est vrai, survenus apres une otite moyenne, mais le plus fréquemment sans cette affection; sur 229 cag léthaux dus å PFinfluenza, la méningite n'a été indiquée que 15 fois comme la cause de la mort. — Les douleurs si communes dans les articulations ont revétu en géneral une nature passagere, mais elles ont parfois été plus fixes et combintes avec de Y'enflure, de sorte que la maladie a pris Paspect d'une inflammation articulaire aigie. Il g'est présenté des affections trös pénibles tantöt d'une articulation tantöt d'une autre, qui ont nécessité Ila résection et möéme amené la mort dans des symptömes pyémiques; on a trouvé dans les cavités des articulations la liqueur synoviale fortement augmentée et de nature séro-purulente ; la membrane synoviale, le cartilage articulaire et möéme les extrémités des "os -étaient enflammés. Il :s'est présenté en outre une certaine disposition å des affections purulentes, telles que pleurésies séro-purulentes, otites purulentes, adénites suppurantes, parotites, etc. [I ressort de ce qui préctde, que les symptömes nerveux jouent un röle saillant dans Vimage nosologique et la dominent si bien, que les autres symptömes, s'ils existent, se trouvent d'ordinaire relégués å V'arridre plan. On a coutume de signaler surtout parmi ces derniers les soi-disants catarrhes. Mais méme une grande partie des symptömes qui ont été rapportés å ces catarrhes trahissent leur origine nerveuse par leur nature variable et par V'absence d'altérations essentielles dans les muqueuses respectives. C'est d'ordinaire le cas de la toux convulsive, de la difficulté å avaler, ete. I.e coryza n'a nullement occupé une place proéminente parmi ces symptömes, il a au contraire été assez rare; quand il y a eu une sécrétion -abondante du nez, elle 4 été d'ordinaire mince et séreuse eta rapidement cessé pour étre peut-étre promptement suivie d'une nouvelle attaque de F'espåce. Ce n'est que plus tard que s'est présenté un vrai catarrhe avec séerétion söropurulente, s'€tendant parfois jusqu'au sinus ethmoide et au sinus: frontal ainsi qu' å celui d'Highmore. On a constaté parfois un ctat d'irritation dans Ila conjonctive de Poeil, avec sensibilité a la lumidre. L'enrouement est survenu de temps å autre. Assez souvent la déglutition a été